Dans les années 1970, l’expression est destinée aux employés très engagés émotivement dans leur travail (infirmières, médecins, travailleurs sociaux et enseignants). La personne atteinte de burn-out est constamment en situation de stress chronique. Alors que pour la dépression, le cas se présente une fois sur deux. Dans les deux cas, des différences physiologiques sont constatées. Production de cortisol en trop pour les gens en dépression. Et pour ceux qui sont en burn-out ou en épuisement professionnel, il n’y en a pas assez.
Une fois remis d’un burn-out, la personne atteinte pourrait retourner au travail. Cela à condition d’éviter quelques erreurs fondamentales :
Il est préférable d’annuler les rendez-vous consécutifs, professionnels ou personnels, sans pause ni respiration. Il est nécessaire de prendre soin de son propre bien-être. Pour ce faire, on peut créer une bulle d’oxygène entre chaque rendez-vous. Le cerveau a besoin de calme pour être plus efficace et il faut écouter son fonctionnement biologique.
Quel que soit son poste, rien de mieux que d’arrêter d’être corvéable à merci. Le corps a ses limites. Ce n’est pas possible, en tant qu’humain, d’être efficace à tout moment. Donc après un burn-out, on se doit d’être attentif et préservé. On se fixe alors des limites claires.
L’épuisement professionnel est dû à un dévouement excessif à son travail. Cela de façon irrationnelle sur un laps de temps déraisonnable, voire plusieurs semaines, mois ou années. Dans ce cas, il est préférable de réorganiser ses activités, tant professionnelles qu’extra-professionnelles, pour ne pas mettre ses œufs dans le même panier. Marcher, courir, voir des amis, faire du shopping ou du sport, peu importe l’activité, l’essentiel c’est de retrouver le plaisir et de cultiver une vie en dehors du travail. La base est d’alterner les obligations et les distractions.