Les hommes peuvent être sujets de la dépression post-partum

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La dépression post-partum ou postnatale fait partie de l’ensemble des troubles de l’humeur pouvant survenir durant ou après la grossesse. Ces troubles affectent la mère ainsi que le bébé dans une phobie et une acuité variable par rapport à la gravité des signes particuliers.

La dépression post-partum se manifeste à tout moment suivant l’accouchement. Une multitude de facteurs déclenche la dépression postnatale. Des causes physiologiques et les changements de vie dus à l’arrivée du bébé sont des combinaisons de facteurs déclenchant la dépression post-partum. Ce sont souvent les problèmes familiaux ou de couple, la migration ou encore les conditions matérielles. En effet, les conséquences chez la future mère, ainsi que l’enfant sont variables. Mais qu’en est-il des pères? Cette dépression se conjugue-t-elle aussi au masculin?

La dépression avant et après l’accouchement

Avant l’accouchement, certaines mères présentent les signes de dépression. Celles-ci sont liées à leur grossesse. Ce qui rend la gestation compliquée. Certaines femmes enceintes n’ont pas la sensation de pouvoir jouir de l’arrivée du bébé. En outre, la dépression ne se rattache pas à une péripétie extérieure. Par contre elle est liée à l’état intrapsychique de la future mère. Un état que la grossesse confronte à des problèmes non résolus.

Le baby blues apparait trois jours après l’accouchement. Voire dix selon les circonstances. Il n’entraine pas de conséquences pour la mère et son enfant. Ce qui le différencie de la dépression post-partum. Mais il y a des symptômes communs entre le baby blues et la dépression post-partum. Si on ne cite que les pleurs, l’insomnie, l’hypersensibilité ou l’irritabilité. Il ne faut donc pas confondre les deux situations. Car le baby blues n’est pas considéré comme un trouble psychiatrique. L’un dure rarement plus de deux semaines et l’autre survient, en général, après un ou deux mois suivant l’accouchement.

La dépression post-partum proprement dite

C’est un syndrome dépressif qui survient le plus souvent entre quatre et huit semaines après la naissance du bébé. Celui-ci présente des symptômes plus sévères et plus nombreux. La manifestation se présente par un sentiment de découragement, de pleurs constants et d’une perte de confiance en soi. Ajoutés à la culpabilité, l’anxiété, l’irascibilité et l’épuisement. Mais des troubles physiques s’entassent à ces symptômes psychiques. La dépression post-partum est, en raison de tabous culturels, souvent méconnue. Par conséquent, l’indentification du problème et sa prise en charge sont habituellement entravées. Pourquoi? L’évaluation et le tableau clinique est considérés comme de simples résultat de fatigue.

Les pères et la dépression post-partum

Les études menées rapportent que les pères peuvent aussi développer des symptômes dépressifs au post-partum. Pendant le premier trimestre suivant l’accouchement, environ 7% d’entre eux montrent ces symptômes. Ce taux augmente et atteint 25% trois à six pois après la naissance du nouveau-né. Il est à noter que les pères ont plus de risques à développer des symptômes dépressifs si leur conjointe souffre de dépression. Alors les nouveaux pères peuvent aussi avoir besoins d’aide durant cette période. Dans ce cas, le mieux est de consulter et d’opter pour la psychothérapie cognitive-comportementale.